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Syndicat Sud Travail Affaires sociales du Ministère de l'emploi, du travail et de la cohésion sociale
Tous les vendredis, permanence syndicale de Sud Travail
Tél : 01 44 79 31 65 - 01 44 79 31 67 - 01 44 79 31 68
Télécopie : 01 44 79 31 72
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Adresse postale : 12, boulevard Bonne nouvelle 75010 PARIS
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Sud Travail Affaires sociales
SUD TRAVAIL t’accueille…

Tu es fonctionnaire stagiaire ou contractuel à durée déterminée, avec une période d'essai. Ou tu viens d'arriver dans le service. Tu n'as peut-être pas apprécié les syndicalistes dans une vie professionnelle antérieure, ou le syndicalisme ne te branche pas vraiment.

Si le travail n'est pas tout, si ta vie ne tourne pas autour du travail, tu as cependant besoin de gagner ta vie ; tu trouveras certainement un certain intérêt à ton travail, voire tu seras passionné, ou tu souhaiteras une certaine reconnaissance professionnelle. De toute façon tu y passeras pas mal de temps.

Nous pensons que le lieu de travail est un endroit où les gens se côtoient, se rencontrent, qu'ils y vivent une longue partie de leur vie et qu'il faut y vivre le plus harmonieusement possible. Les choses doivent s'y améliorer et non pas se détériorer à cause d'une hiérarchie incapable de travailler en bonne intelligence avec les agents par exemple ou un manque évident de moyens.

Tu feras la différence entre être dans un service où il y une bonne ambiance et un service où règne une mauvaise ambiance.

Si la situation dans laquelle tu te trouves est plutôt bonne, c'est parce que des générations de syndicalistes du privé ou du public ont essayé de faire avancer le schmilblic;

Dans 10 ans, 40% des agents seront partis à la retraite. Se pose donc l'avenir du service public pour le siècle qui débute, quel avenir voulons nous pour nos enfants et petits enfants. Les énarques doivent ils décider pour nous de notre avenir? Rien n'est moins sûr.

Tu peux te syndiquer dès ton entrée dans la fonction publique, tu peux y militer…. Malgré ce que disent des craintifs, le syndicalisme dans le privé est beaucoup plus difficile.

 

 

Pourquoi le syndicat est il utile dans nos services?

Le syndicat est présent dans ton service pour te défendre, pour ta situation professionnelle individuelle et pour les questions qui concernent tout le monde.

En tant qu'organisation syndicale, nous avons la mémoire des services depuis 25 ans puisque nous centralisons autour des militants, de notre organisation, les informations qui nous viennent de tous les services. Cette mémoire est utile. Nous connaissons bien l'administration.

Nous connaissons aussi la carrière de nos chefs de service, leur passé syndicale ou politique, ce qui signifie qu'ils ne peuvent pas nous raconter n'importe quoi.

Notre syndicat est utile dans les services, face à une administration qui est tentée par le libéralisme, la privatisation des méthodes de travail et du " management ", le conformisme, le politiquement correct. Tous les jours, nous avons à intervenir pour défendre individuellement ou collectivement les agents.

Face de la hiérarchie, il y a le syndicat ou les syndicats qui revendiquent, veillent à des conditions de travail convenables, sans injustices flagrantes, pour que le sort de tous s'améliore au fil du temps, sans passe droit non plus.

Nous sommes pour le respect de la dignité des agents : Les harcèlements divers, le machisme ordinaire, le mépris sont trop courants dans nos services.

Un chef qui outrepasse ses droits, un DD qui décide tout seul, qui considère les agents comme des pions, qui ne leur dit pas bonjour, les avancements qui ne viennent pas, les conditions matérielles déplorables pour travailler sont autant de sujets qui méritent l'intervention des agents, de leur représentants pour que ces situations cessent, pour que les choses s'améliorent.

Il faut donc ne pas hésiter à demander notre point de vue, avant d'agir pour faire respecter ses droits, réagir. Un conseil, une intervention syndicale peut être utile face au chef de service, une action collective peut être nécessaire. Tu n'as pas besoin d'être syndiqué à SUD pour être défendu.

Quand un syndicat est fort, que les adhérents débattent avec les agents, qu’ils mandatent celles et ceux qui rencontrent le chef de service, la situation dans le service n'est pas la même. Le syndicat a un poids important et rien ne se fera s'il n'est pas d'accord. Le syndicat, alors, est une sorte de contrepoids à la volonté des employeurs (privé ou public) sans être un contre pouvoir.

 

Mais pourquoi se syndiquer à SUD?

Les syndicalistes ne font pas toujours bien leur boulot et certains agents disent facilement: "vous n'avez rien fait pour..., . Vous ne faites rien pour... ". Et dès lors que les syndicats de nos services diffusent de l'information, dès lors que les résultats obtenus par les syndicats bénéficient à tous les agents des services, à quoi bon se syndiquer? pensent certains.

D'abord, pour défendre, revendiquer des conditions de travail et d'emploi décentes pour les agents, pour les améliorer; apprendre la solidarité entre collègues, partager des valeurs.

En tant que syndiqué, tu rencontreras au-delà des relations professionnelles, des collègues qui te parleront d'autre chose: de la vie, des galères, du bonheur…

Enfin, à plusieurs, on est toujours plus intelligents et plus forts que tout seul. Réfléchir ensemble est indispensable face à une situation.

Mais il y a des choses qu’il ne faut pas attendre en adhérant à Sud : passe-droits, promotion, traitement préférentiel par rapport à un autre collègue. Sud Travail ne recherche pas l'adhésion à tout prix, peut même refuser certains agents.

Notre syndicalisme est sérieux même s’il ne se prend pas toujours au sérieux. Nous sommes libres de nos positions, indépendants des ministres en place, des partis politiques, de la hiérarchie aussi.

Nous consultons les adhérents, les agents sur tous les dossiers importants.

SUD s'efforce de fournir rapidement les informations et les explications complètes, les plus exactes possibles (compte rendu de délégations, publication des textes les plus importants…) car ton avis, ton soutien, ton énergie nous intéresse.

Nous épluchons les dossiers, les rapports, nous confrontons nos points de vue, nous synthétisons.

Mais au-delà, nous agissons, si possible avec les autres syndicats.

Au-delà des rapports de droit dans notre administration, nous savons que le rapport de forces peut être nécessaire, voire la seule solution pour gagner.

Nous agissons ensemble sans être sûr de gagner, mais parce que nous pensons que cela est utile et important. Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre, de réussir pour persévérer. Plus on est nombreux, unis, plus l'on est fort, plus on a de chance de gagner, mais là encore sans certitudes.

Le syndicat est aussi là pour faire rentrer le débat politique dans les services, débat politique qui tourne autour de tout ce qui concerne le social et donc l'économique et le financier (voir le débat sur les fonds de pension, la sécurité sociale, les retraites, le libéralisme…), et tout ce qui concerne les droits de l'homme ( de la femme) au sens large (la précarité, les mal logés, les sans logis...).

Et pour cela, il faut argumenter, prendre des positions qui concernent la politique menée par nos gouvernants. Ce n'est pas pour cela que nous sommes engagés auprès d'un ou de partis politiques en tant que syndicat.

Nous avons une certaine conception du service public. Nous pensons que nous avons des valeurs communes à défendre dans nos services: la gratuité du service public, l'égalité de traitement des usagers…

 

Notre syndicalisme au quotidien

 

Le syndicat SUD Travail veut rénover le syndicalisme en étant plus proche des agents, car l'action se mène d'abord sur le terrain, à la base pour améliorer les conditions de travail et d'emploi au sens large.

Faire progresser nos revendications, nos droits est essentiel.

L'objectif est de constituer un contre poids dans le service, dans notre administration et au-delà, pour éviter des décisions allant contre les intérêts collectifs des agents.

Nous sommes pour un syndicalisme d'adhérents, et un syndicalisme de proximité.

Le syndicalisme d'adhérent signifie un syndicalisme qui s'appuie sur ses adhérents qui participent aux prises de décisions qui conviennent dans les circonstances qui se présentent, et après débat, débat le plus libre possible. Ils font descendre et remonter les informations des services,.

Les adhérents sont des adultes et pas une masse de manœuvre.

Sans syndiqués, pas de syndicat, pas de syndicalisme. Les syndiqués sont donc un bien précieux. Ils seront en plus, peut être, de futurs militants qui prendront la relève.

Les adhérents sont des antennes dans les services pour alerter le syndicat et entreprendre les actions nécessaires les plus adéquates pour faire cesser les agissements des chefs. Il n'y a pas pire qu'une mauvaise hiérarchie dans un service ou à la tête de la DD pour pourrir l'ambiance.

Notre syndicalisme s'appuie aussi sur la proximité avec les agents. La présence syndicale dans les services est donc locale et quotidienne. Les agents sont de futurs adhérents potentiels.

Le syndicat aide à la défense des individus face à la hiérarchie, donne à l'agent ses droits et les moyens de les faire respecter, une sorte d’avocat dans les cas difficiles, cas qui ne vont pas à l’encontre de nos idées (racisme, machisme…).

SUD veut faire partager ses mots d'ordre, ses analyses, ses arguments, élaborés après débat, propose des actions, qui vont de la simple réunion avec le chef, la pétition, le courrier, jusqu'à la grève, s'il le faut.

Et disons que la grève ne fait plaisir à personne car cela coûte un trentième de son salaire, ce qui est une somme importante pour chacun et plus pour les petits salaires.

Il faut trouver les moyens d’agir et de gagner en décidant ensemble les modalités d’action. Il est clair que les salariés n'ont jamais rien obtenu sans lutter, et ce, souvent pendant plusieurs années de luttes.

Au ministère comme ailleurs, il y a plusieurs syndicats et il faut s'unir pour avancer ensemble, sur ce que l'on veut obtenir, de faire partager ce point de vue par une majorité d'agents, qui se sentent concernés par le problème et ensuite se mettre d’accord pour agir ensemble pour aboutir à une nette amélioration.

 

Mais pour quoi, individuellement ou à plusieurs se syndiquer à SUD. Qu'est ce qu'apporte SUD à chaque adhérent?

L'isolement de chacun, l'individualisme de certains, sont nocifs à une amélioration de la situation collective des salariés, qu'ils soient dans le public ou dans le privé.

Quand on est syndiqué, on se veut citoyen sur son lieu de travail pour défendre des intérêts communs, avec d'autres. Etre adhérent c'est faire savoir à sa hiérarchie, à l'Etat patron, au Ministre, au gouvernement, aux grands de ce monde (au choix) que les salariés ne seront pas forcément d'accord avec leurs projets et ont des revendications à porter.

Nous pensons qu'à plusieurs, le débat favorise la meilleure compréhension de ce qui se passe dans les services et bien au-delà, dans le monde. Les échanges d'idées, d'expériences permettent à chacun de progresser, de raisonner, d'argumenter, de convaincre, d'entraîner les autres. Faire partager notre point de vue commun est donc important.

Nous sommes donc partisan de l'adhésion volontaire et active. Les agents de catégorie A, B et C ont des intérêts en commun, même s'il peut y avoir des frictions importantes avec une certaine hiérarchie avec laquelle, il n'est pas question de s'allier.

L’adhérent n'est pas obligatoirement d'accord sur toutes les positions du syndicat, n'est pas obligé de défendre les positions qui ne lui conviennent pas.

Pour être adhérent, il suffit de payer une cotisation syndicale, mais nous souhaitons plus: que l'adhérent débatte, donne son point de vue, apporte ses arguments, ses idées, ses talents. Adhérer c'est aussi faire partie d'une communauté de solidarité.

L'adhérent d'aujourd'hui peut être un militant demain, ou tout simplement quelqu'un qui a l'idée d'une pétition qui la fera circuler pour défendre un collègue, l’amélioration des conditions de travail, une amélioration significative du statut de chacun...

Le syndicat, les adhérents doivent donc être à l'écoute des agents tout en étant capables, de donner un point de vue qui ne fait pas forcément l’unanimité.

En bref qu’est ce que peut apporter SUD à chaque adhérent?

  • Le syndicat conseille, appuie, défend.
  • Le syndicat aide à la réflexion de chacun.

  • Le syndicat aide chacun à ne pas subir les pressions dans les services, par son intervention.

  • Le syndicat aide à l'intégration collective dans les services, pour rompre l'isolement et l'individualisme.

  • Le syndicat aide les individus à prendre confiance en eux.

  • Le syndicat aide à garder la tête hors de l'eau dans les moments difficiles, professionnels ou autres.

Ni boutique syndicale; ni clientélisme

Non, vous ne serez pas muté(e) plus vite (pas moins non plus) en adhérant à SUD TRAVAIL, mais nous serons toujours à vos cotés pour défendre vos droits. II n'est pas indispensable de prendre une carte pour cela. Pas de forcing à l'adhésion non plus, une fois votre problème résolu. Mais vous serez les bienvenu(e)s si vous décidez devenir vous battre avec SUD TRAVAIL - nous ne connaissons pas d'autre méthode pour avancer.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Juin 2003

Garder le cap, garder notre identité

Depuis plus de 4 ans maintenant, nous avons avancé patiemment, nous avons discuté, échangé, nous nous sommes confronté-e-s à des idées et des débats contradictoires, nous avons hésité, douté. Mais ce dont nous sommes certains c’est que notre énergie, nous l’avons développée avec les agents, après avoir déterminé ensemble les points sur lesquels nous voulions mettre nos forces pour faire avancer nos revendications, et aussi nos idées.

Nous essayons de faire autrement et différemment parce que le syndicalisme dans nos services n’est pas dissociable de la société dans laquelle nous vivons et des injustices qu’elle produit ; c’est pourquoi nous faisons le syndicalisme que nous faisons et nous n’en changerons pas :

  • Rendre compte des entrevues, des négociations, des avancées obtenues, des reculs aussi, des difficultés de mener des actions collectives.

  • Ne pas faire de vaines promesses.

  • Rester irrespectueux, insolents, peu conventionnels et tant pis si nous sommes parfois bordéliques.

  • Etre procéduriers quand il le faut ; nous ne sommes pas plus bêtes que ceux qui veulent décider de notre sort quotidien en définissant des politiques de gestion du personnel et de déroulement de carrière qui ne satisfont personne.

C’est dans les services, chaque jour, qu’il faut apprendre à relever le nez et à dire non, ensemble.

Nous irons ou nous n’irons pas dans les instances, nous ne laisserons pas capter notre énergie dans d’interminables réunions, pseudo-négociations, destinées à nous faire avaler ce que nous contestons.

Construire un rapport de force, pour faire front et pour gagner face à l’Etat patron.

Rester un syndicat, tout simplement, et ne pas devenir "partenaires sociaux" réguliers, habituels, des dagemo, cabinets et autres DAGPB.

Dénoncer les coups fourrés, les arnaques, les entourloupes concoctés par nos dirigeants.

Nous ne pouvons vous faire de promesses mirifiques. Le seul engagement que nous pouvons prendre, c’est de rester fidèles aux idées que nous avons défendues jusqu’à présent. SUD TRAVAIL existe pour défendre les agents et tous les agents, syndiqué-e-s ou pas. Une certitude que nous avons, c’est bien sûr que notre syndicalisme c’est avec vous, quotidiennement, que nous le construisons.

SUD TRAVAIL, un outil démocratique

Lors de conflit, de mouvement social, nous considérons que leur déroulement et leur conduite appartiennent à tous ceux et à toutes celles qui y participent, syndiqué(e)s ou non.

Nous insistons pour que toutes les décisions soient prises à la majorité, en assemblée générale. Nous n'acceptons pas que celles-ci soient purement formelles, bouclées d'avance. Nous voulons que tous les points de vue soient écoutés avant la prise de décision. Nous refusons les négociations en catimini et les ronds de jambe au ministère.

 

SUD TRAVAIL refuse de se laisser lier les mains

La compromission de certaines organisations syndicales avec les différentes forces politiques qui se sont succédées au pouvoir depuis. 1981 a largement discrédité le syndicalisme, affaibli la capacité de riposte collective, cassé les solidarités (entre salariés du privé et du public, entre actifs et chômeurs ou précaires).

SUD TRAVAIL n'a pas de camarade-ministre, pas d'interlocuteur privilégié. Nous entendons développer notre action sans autre considération que l'intérêt des agents et de tous les travailleurs.

 

 

L'unité d'action sans exclusion, par conviction

L'unité d'action est votre aspiration et plus, votre exigence car l'unité est une condition du succès. Chacune) sait ça. SUD TRAVAIL ne se contente pas de l'invoquer, de l'espérer ; if la veut.

C'est pourquoi il s'efforce de la réaliser en étant clair sur ses positions, en les argumentant, en mettant en avant les points d'accord plutôt que les divergences. En refusant les compromis à la sauvette pour s'attacher à progresser dans la réflexion et l'action.

SUD TRAVAIL veut contribuer à faire bouger la société

Changer le monde ? Oui, pas moins que cela car tel qu'il est, il ne nous convient pas. Pour SUD TRAVAIL, la défense des agents ne s'arrête pas à la porte de nos services (rémunérations, carrières, effectifs, politique du ministère). Aussi, à côté de son intervention prioritaire en direction du ministère, SUD TRAVAIL participe avec toutes celles et tous ceux qui le souhaitent aux mobilisations pour défendre le service public, les chômeurs, les sans droits, l'égalité de droits entre les hommes et les femmes, l'émancipation des populations, le combat contre le machisme, le racisme, et l'extrême droite.

 

Nouvelles pratiques syndicales

Dans le fonctionnement quotidien de notre syndicat, nous essayons, nous tentons de fonctionner le plus démocratiquement possible et dans la transparence : difficile mais nous avons assez d’adhérents " poil à gratter " et jusque dans le conseil national, pour y faire attention. C’est une vigilance de chaque instant.

  • par rapport aux adhérents
  • par rapport aux agents
  • par rapport à notre administration

Nous tentons un fonctionnement nouveau qu’il faut encore améliorer pour éviter la bureaucratie:

  • Un nombre de membres du Conseil national sans limite; il suffit d’être élu avec plus de 50% des voix, élu par l’ensemble des adhérents. Le CN se réunit toutes les 6 semaines environ soit huit fois par an pour appliquer les orientations du congrès. La ou le secrétaire national n’a pas plus de pouvoirs que chacun des autres membres du CN (excepté en cas d’urgence pour ester en justice). Pas de hiérarchie syndicale.

  • Les temps de permanence sont limités, de même le nombre de mandats (CAP et CTP local et national, CHSs, COS). Pour le moment, les militants ont tous une activité professionnelle, parce que nous ne voulons pas de permanents à temps plein qui deviennent les hiérarques du syndicat.

  • Pour les délégations auprès de l’administration, toujours à plusieurs et avec si possible un renouvellement des adhérents qui y vont (pas toujours les mêmes ! pas toujours les mêmes têtes !). Y compris avec des non syndiqués ou représentants de collectifs.

Pour le CTPM, renouvellement tous les 6 mois des titulaires.

Referendum interne: pour les questions importantes, tous les adhérents sont appelés à voter par correspondance après discussion au conseil national puis au niveau local. Ainsi nous avons voté pour notre adhésion à ATTAC, pour notre participation aux CAP (le CN était très majoritairement contre et a été mis en minorité nette), pour les revendications à porter sur les B.

Tout va mieux : tous les adhérents ou sections syndicales peuvent rédiger des articles dans le journal.

Pour le congrès : il a lieu tous les deux ans ; chaque adhérent qui le souhaite ou le peut vient au congrès (paiement des frais de garde des enfants pour mère et père, hébergement et transports).

Si possible, réunion de préparation du congrès au niveau local.

Pas de vote au congrès sur le fond des thèmes abordés. Pas de mandat. Pas de délégation de pouvoir. Ceux qui sont venus au congrès expliquent les enjeux tenants et aboutissants du congrès auquel ils ont participé, en revenant dans leur département.

Ensuite, chaque adhérent, après réunion au niveau local, après le congrès, vote les textes et amendements et élit les membres du conseil national.

Mise en place d’un groupe femmes non mixte pour les adhérentes de Sud , au niveau national et local pour celles qui le souhaitent .

Les cotisations syndicales à Sud commence à 3 euros pour les agents les plus mal payés, 20 euros pour les moins pauvres, ce qui facilite l’adhésion (moins d’un paquet de cigarettes par mois !).

Nous publions chaque année l’état de notre trésorerie dans Tout va Mieux.

Chaque adhérent est libre de ne plus adhérer ; il n’y a pas de prélèvement automatique des cotisations.

Formation syndicale : Former pour élargir les équipes syndicales.

Chaque année un stage syndical d’une semaine pour une vingtaine d’adhérents. Formation de base, réflexions et débats. Des brochures syndicales sont produites pour mieux former les adhérents et les agents : Connaître ses droits, c’est déjà se défendre, voire revendiquer mieux. Former juridiquement les adhérents. Former des militants autonomes au niveau local. Former des militants pour remplacer les anciens et élargir les équipes syndicales.

La plus grande autonomie pour les sections syndicales locales : décentralisation maximum ; chaque structure locale décide de son action. Le syndicat national est garant de cette autonomie. S’il survenait des divergences profondes et persistantes, une discussion s’engagerait pour discuter de l’avenir commun.

UNION SOLIDAIRES ex GROUPE DES 10

Elle fonctionne au consensus entre les syndicats et fédérations.

Une structure égale à une voix. Le poids de chaque structure n’est pas proportionnel au nombre d’adhérents, ce qui est tout à fait original. Ainsi le SNUDI a 22000 adhérents et SUD travail en a 350 : une voix chacun.

Le G10 ne prend position que si aucune structure ne s’y oppose pas formellement en mettant son veto.

Quand une structure met son veto, chaque structure qui le souhaite prend position mais pas le G10 en tant que structure.

La cotisation annuelle au G10 est d’un euro par adhérent. Dans les autres confédérations, chaque syndicat verse 8 euros pour chaque timbre mensuel ! ! ! ! ce qui nous permet des cotisations raisonnables.

 

LA PAROLE A LA BASE.

Par rapport aux agents, nous distribuons autant que faire ce peut, les documents de l’administration pour que chacun puisse juger sur pièces des projets en question.

Nous consultons les agents en assemblée générale sans leur donner toutes les revendications et modalités d’action clé en main. Pas de grève presse bouton. Nous donnons aux agents les moyens d’agir par eux-mêmes.

Action de terrain plutôt que négociation à froid et " partenariat ".

Privilégier les réunions avec le personnel, les adhérents plutôt qu’avec l’administration.

Convaincre les agents nous semble plus important que perdre son temps à ne pas arriver à convaincre l’administration.

Compte rendu systématique et rapide par écrit des entrevues syndicales.

Unité syndicale au niveau local et national à chaque fois que cela est possible, car elle est toujours nécessaire.

Indépendance totale vis à vis de la hiérarchie en place, du ministre, du gouvernement et de tout parti politique.

Dans les luttes, Sud soutient, sans disparaître, toutes les pratiques d’auto organisation permettant de dépasser les divisions syndicales (assemblées unitaires du personnel, élection de délégués, comités de grève, coordinations, collectifs…)

Rapports de forces mais aussi rapport de droit dans l’administration.

Se servir du droit, faire respecter la légalité quand elle nous est favorable et pour améliorer le sort des agents dans le sens de nos valeurs.

Défense de certaines missions du ministère et donc d’un certain service public

Au-delà du ministère, nous défendons certaines valeurs qui traversent la société et nous sensibilisons et informons les agents pour tenter de les mobiliser sur ces causes.

Ecrit par libertad, le Mercredi 2 Juillet 2003, 13:24 dans la rubrique "Ressources".