Dans les services du ministère du travail, la cfdt a fait 40% en 1998 elle passe désormais à 16%. Elle paye les positions sur les retraites et la sécurité sociale et les dérives libérales de la confédération. Positions dont la cfdt travail ne s’est jamais démarquée.

C'est pourquoi la cgt devient la première organisation avec 25.27% (+1,92) sans retrouver son score de 1998. (27.6%). Elle est en tête dans 10 régions et à l'administration centrale. Elle est deuxième dans 4 régions.

Sud est deuxième organisation au niveau national avec 19,2 % (+1,45%) et 1ère dans 6 régions (basse et haute normandie, nord pas de calais, aquitaine, centre, pays de loire), deuxième dans 4 régions (ile de France, picardie, lorraine, bretagne).
Sud s'affaiblit en IDF, champagne ardennes, basse normandie, poitou rhone alpes et à l'intefp. Progression forte par contre en aquitaine, en auvergne, bourgogne, Bretagne, centre, Lorraine, midi pyrénées, haute normandie, nord pas de calais, Pays de loire, picardie, Paca. (A la dd de lille 64%!!!).

Les résultats nationaux en progression de sud et de la cgt sont à souligner car ces augmentations en pourcentage et en nombre d'électeurs se font malgré la création du snutef.

Vient ensuite la cfdt avec16.25% (-9,57%). Elle est première en auvergne, champagne ardennes, corse, dans les dom tom et à l'intefp. La cfdt depuis 1975 était première dans toutes les élections (cap et ctp), c'est donc une période qui se termine.

Vient ensuite FO avec 14,41 (-2,74) qui fait un de ses plus mauvais scores depuis 1983. Elle est première en poitou, limousin, picardie, franche comté

En 5è position arrive le snutef (10.29%) qui manque son décollage. Il perce nettement en bretagne, en lorraine, en midi pyrénées, et rhone alpes, mais baisse en bourgogne. Il n'a pas et de loin emporté la majorité des ex-électeurs et des ex-adhérents de la cfdt.

Enfin en 6ème l’unsa à 9,65% (+0,73) qui n’emporte aucune région.

Laissons de coté les deux organisations qui par décret gaulliste de 1966, urbi et orbi, sont dites représentatives (un don du ciel!) et que tout le monde connaît sur le papier mais qui sont absents des services et des urnes : la cgc et la cftc.

La nouvelle donne est que Masson a désormais en face de lui la cgt et sud qui avec le snu font près de 55% des voix.
Il y a donc dans nos services une forte contestation de la politique du tout libéral, du moins d’intervention de l’Etat, de la privatisation larvée des services publics.

A l'administration centrale travail, masson et sanson ont refusé à sud la représentativité, et nous avons perdu au tribunal administratif. Cela n'empêche que pour le ctpm, plus de 10% d'électeurs ont voté pour nous.

La tête de Masson (directeur de la dagemo, ancien confédéral cfdt) ne manquait pas d'intérêt le soir du dépouillement à Paris, Il ne nous a dit ni bonjour ni bonsoir ce soir là. Notre victoire doit lui être amère.
Les règles d’attribution des sièges (à la plus forte moyenne) font que la répartition n’est pas forcément le reflet du score obtenu !
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A l'administration centrale solidarité (dagpb), où nous nous présentions pour la première fois, sud devient 3è avec 12.79%. La cfdt passe de 40% à 26% et la cgt devient première avec 33%. Nous sommes satisfaits de notre résultat et du bouleversement de la « hiérarchie » syndicale avec l’effondrement de la cfdt.

Dans les Dass et Drass où c’est également notre première expérience, sud n'a pu se présenter que dans une douzaine de départements et régions. (Les ctp sont départementaux et régionaux) d'où une obligation et une extrême difficulté à démontrer sa représentativité département par département!!!

Nous sommes première organisation à la DRASS du nord pas de calais (48 des voix!!!) et de midi pyrénées (33%), haute normandie (27%). Au niveau national pour les DRASS nous arrivons 6è avec 10% des voix.

Dans les DDASS, nous perçons très nettement dans les départements de midi Pyrénées, du nord pas de calais, de haute normandie, et en rhone alpes. Nous sommes premier à Lyon avec 27,54%.

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Nous tenons à remercier les électeurs qui ont voté pour sud travail affaires sociales/solidaires . Cela nous donne une légitimité syndicale qui nous était contesté jusqu'à présent. Cela nous permet d'obtenir du droit syndical supplémentaire ( davantage de chèques syndicaux par exemple) pour continuer à lutter ensemble.

Il est vrai que nous ne voulions pas décevoir personne.

Nous remercions aussi toutes les équipes militantes et les adhérents qui ont apporté leur pierre pour construire un syndicalisme différent.

Nous remercions les ministres et directeurs de la dagemo successifs depuis 1998 (date de notre création) dont les politiques libérales nous permettent de croître de scrutin en scrutin.

Nous croyons à notre syndicalisme actif, mordant, sans concession contre ceux qui ont les pouvoirs.

Nous pensons et disons que les syndicalistes du mail qui ne s'agitent que pendant les deux mois avant les élections sont des bonimenteurs.
Nous pensons que le syndicalisme doit se faire en équipes collectives à la base et au sommet, et que c’est bien l’affaire de tous.